dimanche 29 mars 2015

BJB#70-73

Nous avons eu une jolie visite surprise ce weekend, celle de Steven, le futur parrain de Kamil@!
La carte viendra plus tard, car en manque d'inspiration hier. 
Des jolis tissus orignaux, avec des œufs, des feuilles et des petites barres qui pourraient représenter les jours qui passent dans cette longue attente...


Hier j'ai aussi fini un poussin 🐥 
Va falloir que je me sorte un peu du cercle poussin - lapin !

Je cherche un modèle de Totoro.. Si tu as ça sous la main je suis preneuse!

Joyeux dimanche de préparation de Pâques. Ici beaucoup de personnes continuent la tradition des rameaux, la ville en est pleine! 

vendredi 27 mars 2015

En ce début de printemps...

J'écris peu dernièrement.. C'est parce qu'il n'y a pas grand chose à écrire... 
Le printemps avec ses fleurs (et pollen..) commence à pointer son nez, la température monte doucement.. Nous sommes vendredi, le weekend commence à 15h, la semaine prochaine a pas mal de jours fériés... De ce côté tout va bien!
Au travail j'ai annoncé que nous adoptions à mes chefs et hypothétiques futurs chefs. La nouvelle a vraiment été bien accueilli et m'assurent qu'il n'y aura aucun problème, nous nous organiserons à l'avance pour l'arrêt maternité. Je me sens vraiment chanceuse vu le panorama que mes copines de voyage me commentent et la situation du marché du travail en Espagne (même si Catalonia is not Spain!).
Les cours de polonais continuent, c'est vraiment compliqué mais nous commençons à faire des petites phrases et le plaisir commence à se faire sentir!
Nous avons reçu la convocation de notre agence pour la première des 2 séances de préparation psychologique.. Je te tiendrai spécialement au courant! Rdv le 11.
Mes neveux ne sont toujours pas sorti du ventre de ma sœur, nous les attendons de pied ferme! Cela doit vraiment être une drôle de sensation d'être enceinte...
Je ne reviendrai pas sur le drame aérien de cette semaine. Quelques collègues ont des connaissances plus ou moins proches qui sont partis à cause de ce malade.. Une tragédie !
Et pour finir hier j'ai fêté mes 11.600 jours de vie.

jeudi 19 mars 2015

Fête des pères

Journée nostalgique.. La fête des pères que nous ne pouvons toujours pas fêter comme il se doit.. 7 ans déjà que nous cherchons à être parents. J'espère que l'année prochaine sera enfin la première fête des pères en tant que parents. 
Le parcours est long. Je sais qu'il vaut le coup! D'ailleurs notre cours de polonais est sur le point de commencer...

"Pour ceux qui le sont, pour ceux qui ne sont plus là et pour ceux qui vont le devenir : joyeuse fête des pères !"

Pour une touche toute aussi belle:
A mon papa, à mes beaux - frères, à mes amis et surtout à chéri en avance! Une grande pensée aux futurs pères qui comme chéri espère pouvoir le célèbre bientôt !

SAF (encore)

Une copinaute m'a envoyé ce lien pour télécharger une édition de Sentier, avec un spécial sur SAF 
http://adoptioncdv.blogspot.it/p/blog-page.html?m=1
Entre peurs et espoirs...
Merci Virginie.

mardi 17 mars 2015

Le pouvoir des étiquettes


Hier nous sommes allés à une conférence organisée par notre agence sur le thème :  « Éduquer, mettre des normes et des limites ». Dans l’ensemble interessant, même si pour moi les points vraiment important (pour nous) ont été evoqués à la fin sans beaucoup de profondeurs (ou pas assez à mon goût). L’oratrice, une psychologue travaillant ponctuellement avec notre agence, à repasser les points et aspects importants de l’éducation en général. J’aurais aimé que les aspects liés à l’abondon / trauma pre-adoption soit plus approfondis.

Une question / réflexion m’a particulierement interessée :
Dans notre société tant accélérée où nous vivons, les étiquettes sont rassurantes. Ordonner, definir, classifier, quelqu’un ou quelque chose, pour pouvoir mieux le contrôler.
Depuis l’enfance on nous dit créatif / réaliste, manuel /maladroit, literaire /mateux, sportif / paresseux, généreux / égoiste, etc. la liste est longue.
Des étiquettes qui nous conditionnent et qui nous définissent. Souvent nous obligant à rentrer dans le moule qui nous définit afin de répondre à l’image que les autres se sont fait de nous. Même si il ne nous correspond pas vraiment. Mais dans l’ensemble nous sommes de bons petits soldats.
Mais que se passe –t-il lorsque un enfant est inquiet, curieux, ne tient pas en place ? Les professeurs le classifiront d’hyperactif facilement, souvent à tord. Avec cette étiquette, il sera défini et mieux compris, même pardonné d’une certaine maniére. La société préfèrent des enfants sages comme des images, qui ne perturbent pas le monde sérieux des adultes.  La nature même de l’enfance est de la curiosité, et la curiosité se nourrit pas que des livres. Il faut pouvoir danser, courrir, sauter, découvrir. Et malheureusement cela n’est pas toujours possible ou permis. De plus en plus, malheureusement, ces enfants sont médicalisés pour les rendre plus calmes, plus dociles. Beaucoup le sont à tort, par facilité de diagnostique, par manque de temps et de patience des parents ou des professeurs. Être hors-normes / hors-rang est trop souvent synonyme d’être anormale, déviant, gênant.  Dommage pour la partie créative qui se moeurt en conséquence.

Si l’enfant est adopté et si de plus est originaire des pays de l’Est, il aura droit à deux étiquettes exclusives : celle de l’adoption et celle du SAF. Loin de moi l’idée que l’un ou l’autre n’ont aucun impact sur l’enfant. Le problème est l’etiquétage facile, et de mettre la faute de tous les comportements « deviants » sur l’adoption ou un possible SAF.
J’ai parlé plusieurs fois ici de mes peurs que mon enfant soit diagnostiqué SAF, et qu’il ait de grosses difficultées d’adaption scolaire, sociale. Hier, la psychologue nous a donné une touche d’espoir, mais si j’ai du mal à y croire vraiment. Le SAF à un degrés élévé provoquerait avant tout un grand retard de maturité, encore plus importante qu’un enfant abandonné, non stimulé correctement, durant la premiere partie de sa vie. Mais en le travaillant correctement (sans le sur-diagnostiqué) dés son arrivée, lors de l’entrée dans l’adolescence les differences de comportement avec les non-SAF se nivelleront (j’espére en positif ! J).

Au moins, nous avons fini la réunion sur une touche d’espoir et positive !

Bientôt nous devrions avoir la journée de formation obligatoire à l’agence. J’ai hâte de la faire, cela sera une nouvelle étape de franchie.


En attendant, le pouvoir des étiquettes:
 (même si cette video tourne un peu autour de la théorie du complot…)




vendredi 6 mars 2015

Polski!

Hier nous sommes allés a notre premier cours de polonais.... On savait que cela serait dur, et maintenant je n'en ai plus aucun doute! 
Un petit groupe, une dizaine, tous motivés par un mari ou épouse polonais(e).. L'amour fait bouger des montagne! Et notre motivation sort un peu du lot, forcément..
La prof est native, avec un aire sévère et un peu désespérée de nos accents..
Il va falloir étudier sérieusement! Je me suis télécharger des app pour travailler l'oreille et mémoriser.. Car notre but est loin d'être bilingue, mais de pouvoir se débrouiller les deux mois la bas, pouvoir faire bonne impression aux AS et responsables et (pour moi le plus important) pouvoir communiquer le basique avec Kamil@ le temps de la transition, et lui chanter des berceuses sans être trop ridicule.
Le jour où nous arriverons au chapitre "déclinaisons" je pense que je vais en avoir des migraines.
Lundi il y a un cours extra de prononciation et le suivant nous avons une conférence de notre agence sur le thème: "Éduquer est mettre des normes et des limites". Sujet passionnant et encore plus important en adoption où l'on a plus d'urgence et nécessité d'apprendre que la prononciation polonaise..


Joyeux vendredi!


mercredi 4 mars 2015

Adoption: faut-il changer le prénom de l'enfant?

Plusieurs fois la question du prénom a été posée, dont ici avec une réflexion plus personnelle et la liste des prénoms polonais les plus répondus.

Voilà un article intéressant de l'Express qui répond assez bien a la problématique, et qui reste dans la ligne de l'avis que nous avons.

Merci au groupe Fb de l'avoir diffusé :-)

"Changer ou non le prénom d'un enfant adopté, c'est un sujet qui génère beaucoup de discussions inappropriées et qui en dit long sur la façon dont sont traitées les familles adoptives", prévient d'entrée de jeu Jean-Vital de Monléon, pédiatre, spécialiste de l'adoption et auteur de Naître là-bas, grandir ici: l'adoption internationale. "Il faut aller au-delà des idées reçues sur l'adoption. Non, il n'est pas forcément mauvais de changer le prénom de l'enfant même quand il est grand", poursuit-il, à l'opposé de Françoise Dolto, qui s'était affichée résolument contre le changement de prénom. 
Le médiatique pédiatre Marcel Rufo émet lui aussi un avis catégorique sur le sujet. "Lorsque les enfants ont déjà un prénom donné par leur mère ou leur père, il ne faut pas changer de prénom. Il faut leur laisser ce prénom en mémoire et en héritage de quelqu'un qui, pourtant, les a abandonnées", déclarait-il dans son émission Allo Rufo, sur France 5, précisant toutefois qu'en consultation, il ne voyait que les zones sombres de l'adoption. Jamais les adoptions réussies. 
Fanny Cohen-Herlem, pédopsychiatre et psychanalyste, auteure de L'adoption, comment répondre aux questions des enfants?, suit les parents puis leurs enfants, de la demande d'agrément jusqu'au suivi post-adoption. Son avis se rapproche de celui du docteur Jean-Vital de Monléon, qui conseille de réagir au cas par cas. "Il y a de toute façon toujours une histoire individuelle à prendre en compte. Le prénom n'est que la partie émergée de l'iceberg. Il permet de s'interroger sur ce que l'on sait de l'histoire des enfants et sur ce qui fait sens dans la filiation", précise-t-elle. Ainsi faut-il prendre en compte différents facteurs avant de faire le choix décisif autour du prénom, qui pour toutes les familles, n'est jamais laissé au hasard. 
"Certains prénoms ne rendent pas service à l'enfant", explique simplement Fanny Cohen-Herlem. De par leur sens dans la langue française ou parce qu'ils sont difficilement prononçables en français comme Tematamaruinanaiterai, qui a pourtant une jolie signification en polynésien, "Petite fille aux yeux tendres qui regarde le ciel". Parfois, néanmoins, le prénom d'origine s'impose aux parents. C'est le cas pour Christelle et son mari, qui ont adopté un petit garçon de trois ans, en 2009. "Nous voulions changer son prénom pour lui créer une nouvelle vie, une nouvelle naissance. Nous avions le prénom depuis longtemps mais après avoir vu notre petit Sergeï, tout est devenu limpide. C'est un prénom peu courant en France. Il sonne bien avec notre nom de famille et nous souhaitions lui apporter un peu de ses racines", raconte Christelle. 

L'histoire du prénom

"Le prénom d'un enfant adopté n'est pas nécessairement attribué par ses parents biologiques", rappelle Jean-Vital de Monléon. Les prénoms peuvent être donnés de façon mécanique, par les organismes d'adoption, suivant une liste ou selon les circonstances, comme cet enfant prénommé comme un homme politique du fait de sa coupe de cheveu à la naissance ou cet autre dont le prénom signifiait "malvenu". Les parents ont alors peu de raisons de s'attacher au prénom d'origine de leur enfant. C'est le cas de Mélanie et son mari: "Lorsque nous avons adopté notre fille, elle avait cinq mois et demi. Elle n'avait pas d'histoire attachée à son prénom, puisqu'il ne lui avait pas été donné par ses parents biologiques. Nous l'avons appelée Janelle. Ce qui est amusant, c'est que Janelle n'est pas un prénom très répandu et que les gens pensent qu'il s'agit de son prénom d'origine." 
"En nommant son enfant, on le fait rentrer dans sa filiation. Filiation dont on voudrait priver les familles adoptives", souligne Jean-Vital de Monléon, montrant du doigt les vains projets de loi sur le sujet. Il arrive d'ailleurs que des enfants plus âgés (à partir de six ans), demandent d'eux-mêmes à changer de prénom. "Car ils sont conscients que c'est un facteur d'intégration, dans la famille et dans la société". 
Dans la famille de Guilhem, tous les premiers nés ont des prénoms commençant par la lettre G depuis dix générations. Il ne pouvait en être autrement pour son premier enfant. "Nous avions en tête depuis longtemps le prénom Gabriel", raconte Stéphanie, son épouse. "Lorsqu'on nous a présenté notre fils, il s'appelait Samuel, un prénom que nous aimions beaucoup, avec la même musicalité que Gabriel. Cela nous a fait hésiter, mais nous ne voulions pas casser la filiation. Nous avons donc gardé Samuel en deuxième prénom et l'avons appelé par ses deux prénoms pendant quelques semaines, le temps de laisser Samuel s'effacer. Leur prénom, c'est le premier cadeau que j'ai fait à mes enfants. Je ne leur ai pas donné la vie mais je leur ai donné un prénom", confie-t-elle. 
Si il ne faut pas sacraliser à tout prix le prénom de naissance, il est important cependant de ne pas le faire disparaître complètement. Jean-Vital de Monléon insiste sur l'importance de le laisser en deuxième prénom. "Il est fondamental de conserver ce prénom, par respect pour l'histoire de l'enfant". Le faire disparaître serait d'ailleurs pour Fanny Cohen-Herlem "une façon de nier l'existence d'un avant. Comment l'enfant pourrait-il devenir un sujet, qui pense, qui a une identité, si il doit se construire sur du sable mouvant?" 


BJB#69

Un autre beau tissu reçu de mon cousin! 😃
J'adore! Merci!! 
Et le message est adorable!!! Je signerai pour toi :-) 

mardi 3 mars 2015

SAF.. Satané SAF!

Il y a quelques temps je t'avais parlé du Syndrome d'alcoolisme fœtal, communément appelé SAF. C'était ici

Hier sur une chaîne espagnole, ils en parlaient justement, avec la présence de la présidente de la toute jeune association espagnole de parents avec enfants SAF (AFASAF) et un grand pédiatre spécialiste de l'hôpital Vall d'hebron de Barcelone.
http://www.rtve.es/m/alacarta/videos/para-todos-la-2/para-todos-2-debate-sindrome-alcoholico-fetal/3021922/?media=tve

lundi 2 mars 2015

Douces journées...

Ce weekend je suis allée pouponner ma nièce, et passer du temps avec ma sœur.. Vivant loin, Facetime ne suffit pas! J'ai donc profité des Tataaaa, des bisous, câlins, des rires et des blagues de ce petit bout du haut de ses 1 ans et demi... Une chipie adorable!
Si tout va bien Kamil@ aura a peu près son âge, ou celui de notre neveu.. Est-ce utile de te dire que je me suis projetée?.. En positif bien sûr! 

J'ai aussi pu discuter avec une amie de ma sœur qui est psychologue specialiste des femmes enceintes (pré post grossesse, fiv, etc). C'était très intéressant. Je suis particulièrement préoccupée des séquelles de rejets on utero de mon enfant; comment l'aider à accepter son histoire... Rien d'original pour un future maman adoptive me diras-tu! J'ai vraiment du mal à être légère avec ce sujet.. T'y arrives?? 
Elle doit me passer le contact de sa collègue specialiste des enfants, et qui traite beaucoup d'adoptés.

En rentrant il s'est ouvert un débat dans le groupe de maman en attente : comment appeler la mère biologique devant notre enfant? Utiliser le terme "maman de ventre" ou "maman de Pologne" pourrait-il confondre l'enfant avec deux mamans??