dimanche 31 août 2014

Mariage, amour, soleil, relax et réflexion(s)

Notre premier week end relax, sans devoir penser à des papiers ou démarches à faire pour fonder une famille a commencé en grandes pompes!

Vendredi nous sommes aller au mariage d'amis que nous connaissons depuis relativement peu mais avec qui nous avons une grande amitié. J'ai connu B. car j'avais écris une 'annonce' sur une web d'expatriés afin de connaître d'autres couples avec la même démarche. Et B. a été la seule à me répondre! Elle et son mari ont un profil similaire au notre: franco-italien expatriés à Barcelone, sont passés par la PMA et maintenant vont vers l'adoption. Leur mariage était magnifique, intime et émouvant. 
Tout votre amour est tellement évident. Mardi, quand vous déposerez votre sollicitude d'adoption, je vous enverrai pleins de bonnes ondes pour que tout le processus se passe au mieux et ne soit pas trop long!
Je suis vraiment contente de cette nouvelle amitié, et j'espère que nos enfants pourront bientôt grandir ensemble!


Samedi je me suis levée un peu vaseuse (l'avantage d'être 'enceinte d'adoption' est que l'on peu boire et manger a sa guise jiji!) et je voulais aller m'acheter une machine à coudre pour la couverture des 100 vœux. Il y avait une super offre au Lidl mais le temps que je me motive a sortir de mon état 'vaseux', ils avaient tout vendu ;-( j'espère que d'ici cet hiver j'en trouverai une bien pour pouvoir commencer le BJB.

Et aujourd'hui tranquille, à la maison. Films, sieste et à lire les nouvelles de la blogosphère avec chéri.

Au mariage nous étions à la table avec un couple qui se lançait dans la gestation pour autrui (c'est le terme en français?), 'vientre de alquiler' en espagnol. Quand nous commencions à en avoir marre des traitements, l'idée de se lancer dans la recherche d'une mère porteuse nous a traversé l'esprit quelques temps. Mais nous ne sommes vraiment pas à l'aise avec cette pratique. Nous avions à peine chercher des informations. Bien sûr chacun doit trouver son chemin dans l'aventure de la paternité. Le notre est sans aucun doute l'adoption, mais si il est loin d'être facile et pose également des questions éthiques auxquelles il faut se sentir confortable. Bref, cette conversation m'a quand même remué, mais conforté dans notre choix.



mercredi 27 août 2014

Vacances! Dossier complet: on commence l'attente en confiance!

Le 25 (lundi) nous avons enfin reçu la lettre de recommandation légalisée et apostillée correctement en France. La semaine dernière j'avais contacté une traductrice, la traduction était faite vendredi dernier :-)



Et donc aujourd'hui nous avons pu donner le tout a l'agence! Enfin!!!

Nous sommes en 'vacances': plus de papiers à faire pour un bon moment! 

Nous allons pouvoir relâcher la pression et penser un peu a nous! Depuis 5 ans nous sommes obsédés et focalisés sur le fait de former une famille, par la méthode 'classique', la PMA et sa lourdeur physique et psy.. Pour finir par le processus d'agrément et le dossier pour le pays. Qui est également bien prise de tête!

Mais là: on est bon!!! Les next steps sont à faire par l'agence, et nous sommes en stand-by (sauf quelques réunions, formations etc pas obligatoires) jusqu'à l'apparentement.

Ça va faire bizarre d'être au ralenti! Je ne suis plus habituée! Mais nous sommes confiant et heureux :-) et ça, c'est génial!

Mon bébé, nous avons fait un énorme pas vers toi, peut être le plus important! Bientôt notre dossier partira vers ton pays et notre fil rouge se fera un peu plus concret! Nous sommes sur un petit nuage :-)

dimanche 24 août 2014

Appel bai jia bei

Loin d'être très original, je commence à lancer notre appel pour le Bai Jai Bei de notre futur enfant.

Il est vrai que nous sommes qu'au début de l'attente, mais avec un peu de chance l'assignation sera pour septembre prochain. Je compte donc m'y prendre calmement pour préparer le Bai Jai Bei, espérant recevoir la majorité des tissus pour le monter cet hiver. Et donc me faire offrir / m'auto-offrir une belle machine a coudre pour Noël! (Chéri: c'est une indirect....)


L'explication de ma copinaute Anne est tellement parfaite que je t'en fais un copier / coller:

C'est une tradition chinoise qui célèbre l'arrivée d'une nouvelle vie par la création d'une courtepointe de 100 voeux. La coutume est d'inviter 100 personnes à offrir un morceau de tissu . Les morceaux seront réunis ensemble pour former une courtepointe de chance et d'énergie provenant de toutes les personnes ayant contribuées.

La personne qui participe remet également une carte sur laquelle on retrouve un voeu de bienvenue pour l'enfant. Sur la carte, on doit accrocher ou coller un petit échantillon du tissu.
Ainsi, plus tard, l'enfant pourra retracer la provenance des tissus qui constituent son BJB.

Voilà donc une belle tradition qui montre à l'enfant que ses parents n'étaient pas les seuls à l'attendre… notre tribue, c'est vous: famille, amis, collègues et copinautes! 

Donc si tu as envie d'y participer, à tes tissus!!

Donc:
1. Trouve un tissu de ton choix (100% coton) de 25cm x 25cm + un autre (même tissu) de 5cm x 5cm pour le doudou assorti. De préférence coloré, avec ou sans motifs, mais pas trop enfantin pour qu'il puisse l'utilisé longtemps!
2. Une petite carte avec un message pour lui / pour nous; en précisant qui tu es
3. Dans la carte, colle un petit échantillon du même tissu.
4. Poste le tout!
5. Passe le mot!


Tous les tissus reçus seront affichés sur ce blog (sauf indication contraire de l'envoyeur)... Ainsi que le montage!
Pour notre adresse, contacte moi en privé.

Des exemples de Bai Jei Bei (merci monsieur google!)




 

samedi 23 août 2014

Hook ou la revanche du Capitaine Crochet

Oh capitaine mon capitaine! Ce fabuleux acteur est parti il y a peu de temps mais il  laissera dans nos mémoires longtemps, Carpe Diem y Hook principalement pour moi!

Hier nous avons donc revu 'Hook ou la revanche du Capitaine Crochet'


Critique Allociné: Peter Banning alias Peter Pan est devenu un brillant avocat d'affaires qui a tout oublié de ses merveilleuses aventures. Mais le terrible capitaine Crochet, lui, n'a pas oublie. Pour enfin, régler leur compte, il enlève une nuit Jack et Maggie, les enfants de Peter. C'est en compagnie de Tinkerbell que Peter s'envole a nouveau pour le pays de Nulle Part.

Ce film est la suite du conte d'origine.. Et est superbe! Un retour 40 ans après...
Peter était un petit orphelin aventurier, jusqu'à ce que Wendy le trouve, s'occupe de lui et qu'elle lui trouve ses parents américains. Il oublie tout de sa période pré-adoptive, et se transforme en un Peter qui a perdu son imagination, le goût pour l'aventure et en quelle sorte sa joie de vivre. C'est un très beau film, drôle, qui traite des sujets profonds, comme les peurs, phobies, l'abandon, la relation parents-enfants. Comme la plupart des contes pour enfants d'ailleurs; même si l'on s'en rend vraiment compte que adulte. Ces films m'emeuent beaucoup plus maintenant.

Mon personnage préféré a toujours été la flée Clochette, véritable coach de Peter, avec un sens de l'humour pointu! 

Nos enfants seront sûrement des Peter, ayant besoin de coach de vie, nous, comme des fées Clochette, pour leurs donner du courage, tout l'amour nécessaire pour qu'ils grandissent comme des aventuriers forts et fières! Ce ne sera pas forcément un tâche facile, avec un système d'essais/erreurs souvent, mais on y arrivera, faut avoir confiance dans les fées Clochette! Et sinon tapes des mains pour qu'elles apparaissent :-) 



dimanche 17 août 2014

Appel à temoins - Expatriés francophones


Une futur maman, copinaute d'un blog très sympa (http://adoptetnous.wordpress.com/), m'a lancé l'idée il y a peu d'écrire un résumé de notre parcours, pour donner une vision de ce qui se passe ailleurs à ces lecteurs.... D'ailleurs vous pouvez voir nos 'travaux' (France et Espagne - Catalogne) dans les pages du blog sous les titres 'Il est une fois... Adopter en...'

C'est une idée magnifique et très intéressante (merci A.!). Il serait super de réunir les expériences de français/francophones (ou autre.. Je peux traduire de l'anglais ou italien) adoptant depuis ailleurs que la France ou l'Espagne. Une collaboration internationale afin de donner des renseignements précieux pour quiconque se lance dans cette merveilleuse aventure. Ça a l'air très ambitieux, et ça l'ai! :-) Idéalement une expérience récente.

Alors ce mini-poste est un appel à témoins, celles (ou les peu de ´ceux´) qui sont actifs sur la web, ou même simplement lecteurs /trices, qui souhaitent participer, bienvenu(e)! L'anonymat sera respecté, etc etc. Faites passer le mot!

A vos plumes! on attend vos messages à looking4ourchild@gmail.com et adoptetnous@gmail.com

samedi 16 août 2014

Les douze pièges qui guettent les nouveaux parents adoptifs

En pleine lecture de la Normalité Adoptive de Johanne Lemieux, je suis tombée sur un extrait passionnant, réaliste, et très utile (comme beaucoup d'autres passages du livres). D'ailleurs, je suis à la recherche de la version en espagnole, pour vous, non francophones, et pour les responsables de l'agence qui sont interressées (elles ont vu mon enthousiasme en parlant du livre!) et sont interresées pour le recommander aux parents (futurs et actuels)..

Voilà l'extrait. http://www.quebecadoption.net/adoption/postadopt/pieges.html

De: Michelle Bernier, travailleuse sociale et Johanne Lemieux, travailleuse sociale

    Choisir de fonder une famille en adoptant, c'est toute une aventure! Il y a des moments de doute, d'émerveillement, d'angoisse, de frustration avant, pendant mais aussi après l'arrivée de l'enfant. Devenir parent adoptif, c'est d'abord et avant tout devenir parent tout court. Cependant, pour se sentir compétent comme nouveau parent adoptant, il y a des spécificités que l'on doit comprendre, des outils différents pour remplir le même rôle.
Hors, il y a très peu de littérature ou de services disponibles pour outiller spécifiquement les nouveaux parents adoptants. C'est comme dans les contes où toutes les difficultés se terminent avec l'arrivée de l'enfant tant désiré! Pourtant la réalité est trop souvent bien différente et les parents risquent de tomber dans plusieurs «pièges» qui peuvent avoir des conséquences assez graves pour eux et leur enfant. Voici les dix pièges les plus fréquents en adoption.

1- Le mythe de l'attachement mutuel instantané
Ce mythe vient de l'époque où les parents québécois qui désiraient adopter étaient invités à visiter les crèches des orphelinats. On leur disait «celui qui vous tendra les bras, c'est le vôtre». Ce mythe origine aussi d'un autre mythe: celui qui prétendait que lorsqu'une mère accouche, dès qu'elle voit son enfant, c'est l'amour automatique.
L'expérience nous démontre que chaque cas est unique et se vit de façon unique. Les sentiments positifs ou négatifs qui sont ressentis très intensément au moment du premier contact, ne sont ni la garantie du succès, ni de l'échec de l'attachement et de l'amour. Une adoption, tout comme une naissance, c'est la rencontre de deux êtres totalement différents. Ils ont désespérément besoin l'un de l'autre, mais tout est à faire, à bâtir. Tout comme en amour, cela peut être un coup de foudre ou se construire très lentement.
Une autre page du site est justement consacrée à l'attachement au nouvel enfant.

2- Le syndrome de réparation
En plus de la possibilité que l'apprivoisement demande du temps, les parents adoptifs doivent aussi composer avec la culpabilité, très irrationnelle, de ne pas avoir été là pour leur enfant avant l'adoption. Plus l'attachement mutuel se concrétise, plus ils constatent les petites insécurités, les problèmes de santé, les retards causés par le manque de stimulation, et plus ils se disent: «Cela n'arriverait pas si j'avais été là depuis sa naissance et même avant!» Ceci est particulièrement vécu par les parents d'enfants plus âgés car «l'absence» a été plus longue.
Rationnellement, les parents veulent être réalistes, aider sans mettre de pression, ne pas avoir trop d'attentes. Mais, au plan émotif, plusieurs parents peuvent vivre un profond sentiment d'échec ou d'impuissance ou de frustration devant tous les efforts demandés à l'enfant pour «rattraper le temps perdu» et l'amener rapidement au niveau de développement où il serait s'il avait été avec eux depuis sa naissance. C'est ce que nous appelons le syndrome de réparation, c'est-à-dire, l'illusion qu'avec assez d'amour, de temps, d'effort, nous pourrons effacer les blessures du passé.

3- Le piédestal
Lorsque des parents adoptifs sont confrontés à des problèmes de comportement, de retard scolaire, d'instabilité émotive de leur enfant, ils essaient d'abord de se débrouiller seul, comme tout le monde. Par contre, lorsque ces problèmes dépassent les compétences de base et qu'ils doivent consulter un professionnel, certains parents hésitent, attendent trop, s'épuisent par peur d'être mal jugés.
Après tout se disent-ils, contrairement aux parents « ordinaires », ils ont été évalués comme ayant les capacités nécessaires pour être des parents adéquats! Alors pourquoi se sentent-ils si incompétents face à ce problème? Ils ont peur de se faire dire : «Vous avez tout fait pour avoir cet enfant! Débrouillez-vous maintenant!!»

4- La lune de miel
Parfois le premier contact, les premiers jours se passent tellement bien. L'enfant est calme, docile, semble heureux. Tout est parfait et les parents pensent que la partie est gagnée, qu'ils sont faits l'un pour l'autre et que cela va toujours continuer. Bien sûr, c'est vrai dans certains cas. Mais, plus souvent qu'autrement , c'est ce qu'on appelle la lune de miel.
L'enfant est heureux d'être adopté mais il a si peur qu'on le rejette, qu'il se conforme exactement à ce que ses nouveaux parents attendent de lui. Puis, lorsqu'il est rassuré, lorsqu'il sait qu'il est dans un milieu stable et définitif, lorsqu'il commence à sentir l'attachement, commence la période de testing. Inconsciemment l'enfant se dit: «ils disent qu'ils m'aiment, mais m'aimeront-ils encore si je casse mes jouets, si je crie, si je refuse d'aller à l'école etc.?»
Cette période peut durer quelques semaines ou littéralement des années. Dans certains cas extrêmes, l'enfant ne sera jamais rassuré à cause de carences affectives trop graves. Le lien sera toujours fragile. Les parents auront beau répéter mots, gestes, l'enfant n'intègrera rien, comme s'il était une chaudière sans fond. Il aura toujours soif même si on lui donne toute l'eau du monde. Il y a alors risque d'épuisement des parents qui, malgré toute la meilleure volonté du monde, n'arrivent pas à se sentir «adoptés» par l'enfant.

5- C'est merveilleux! Il est bien partout!
Après l'arrivée de l'enfant, certains parents sont très fiers de dire à quel point leur petit est sociable, facile en publique; ils sont fiers qu'il aille dans les bras de tout le monde sans avoir peur, qu'il ne pleure pas lorsqu'on le laisse à la garderie.
Il faut être prudent dans notre interprétation: ce comportement, chez un enfant biologique, élevé par ses parents depuis sa naissance, est un signe de sécurité, une capacité à se détacher sainement d'eux; par contre chez un enfant adopté, ce même comportement peut être signe d'une difficulté à créer un lien significatif avec ses parents.
Pour cet enfant, tous les adultes gentils sont égaux dans son coeur du moment où ils répondent à ses besoins. L'enfant reproduit alors le modèle qu'il a vécu en orphelinat où plusieurs nounous s'occupaient de plusieurs enfants. Si ce comportement dure trop longtemps, on devra alors parler de «troubles de l'attachement»
C'est pourquoi il est si important de prendre beaucoup de temps avec l'enfant à son arrivée, afin que pour lui, ses parents, ses frères et soeurs deviennent vraiment sa référence, sa sécurité.

6- J'en veux! J'en veux!
A l'heure du déjeuner dans le restaurant de l'hôtel, une petite guatémaltèque de trois ans est debout sur sa chaise dans le restaurant de l'hôtel et crie en piochant des pieds «Dos helados! Dos helados!» (deux crèmes glacées). Ses nouveaux parents, voulant l'apprivoiser (et parce qu'ils sont un peu embarrassés), lui donnent de la crème glacée pour déjeuner et ce pendant 2 semaines. Voilà donc le grand défi ! Comment apprivoiser un enfant doucement sans accepter tous ses caprices!
Il faut d'abord comprendre que, pour un enfant en orphelinat, les preuves d'attention et de tendresse n'ont souvent été obtenues que par la nourriture ou des objets. L'enfant va donc essayer le même comportement. Il faut aussi comprendre que l'enfant n'a aucune idée de ce que sont les règles de vie normale dans une maison, dans une famille.
Comme parents, on doit d'abord créer un lien affectif, démontrer que les vraies preuves d'amour sont davantage les caresses, l'attention, la disponibilité, la préoccupation, l'écoute, la consolation, la valorisation, plutôt que des preuves uniquement matérielles.
On doit en même temps apprendre rapidement à l'enfant des règles de vie qu'il aurait appris graduellement, s'il était dans la maison depuis sa naissance. Si on se mettait à compter vraiment toutes les règles dans une maison, il y en aurait des centaines. Alors, comme parent, il faut y aller graduellement et établir ensemble pas plus de 10 règles très claires au début. Ces règles doivent concerner des mesures de sécurité et de comportements qui correspondent à notre vie quotidienne à nous, à nos valeurs. Il faut aussi favoriser dans la mesure du possible des renforcements positifs plutôt que l'application de conséquences punitives.

7- Je suis enfin parent, alors pourquoi je me sens triste? 3
On connaît tous une maman qui a souffert de dépression post-partum. Sans minimiser les origines en partie purement biologiques de ce problème dans le cas d'un accouchement, plusieurs études récentes parlent de la réalité du «syndrome de dépression post-adoption». Il y aurait un phénomène de «sevrage d'adrénaline» purement physique en plus de tous les ajustements psychologiques normaux lorsqu'on passe du projet, du rêve, à la réalité quotidienne. Ce syndrome se caractérise par :
  • un étrange sentiment d'anxiété devant l'ampleur de la responsabilité que l'on vient d’accepter pour la vie;
  • une mélancolie du quotidien après des mois, voire des années d'émotions très fortes;
  • un sentiment d'impuissance devant certains comportements de l'enfant;
  • le deuil de notre vie antérieure;
  • l'incompréhension de notre réseau de support naturel (parents, amis), ce qui cause un sentiment d'isolement. 
8- Je pensais avoir réglé ça!
Une maman va patiner avec sa fillette de 4 ans qui a un plaisir fou et qui se jette dans ses bras en lui disant «Maman, je t'aime gros!!» Cette maman se met à pleurer de façon incontrôlable car sa propre mère n'a jamais pris le temps de jouer avec elle.
Pour devenir un adulte accompli et mûr, l'être humain a besoin d'apprendre à vivre avec les douleurs, grandes ou petites, de l'enfance. Il apprend à rationaliser, à régler, à vivre avec la mort d'une mère, les relations tendus avec un père, la jalousie ressentie envers un frère ou une soeur etc. Nos parents étaient trop sévères? Nous nous promettons bien de ne pas l'être trop! Nos parents ne nous encadraient pas assez? Nous nous promettons bien d'avoir de la discipline avec nos enfants!!
Lorsqu'on devient parent, les choses ne sont plus si simples. Les décisions que nous avions prises auparavant étaient théoriques, rationnelles. Mais au quotidien, avec un enfant, ce sont souvent les émotions qui prennent la place. Les «fantômes» du passé reviennent malgré notre volonté. Il faut alors s'arrêter, réfléchir, accueillir ces émotions et évaluer ce qui appartient à notre relation présente avec l'enfant et ce qui relève de notre relation passée avec nos parents.

9- On s'entendait si bien avant!!!
Les statistiques sont précises: l'arrivée d'un enfant, par adoption ou biologiquement, représente le plus grand test de la solidité d'un couple. Un fort pourcentage de séparations se produit dans l'année après l'arrivée d'un enfant. Nous étions un couple d'amoureux; maintenant nous devenons un couple parental. Nous devons nous transformer en une équipe efficace et cohérente pour répondre adéquatement aux besoins d'un petit être en devenir.
C'est à ce moment que les petites fragilités ressortent: problèmes de communication, habiletés à résoudre les conflits, différences dans nos méthodes éducatives qui nous viennent des modèles de nos parents, irritants avec la belle famille, etc. La fatigue des nouvelles responsabilités aidant, les confrontations, les mésententes peuvent être beaucoup plus fréquentes.
Il faut alors se rappeler qu' «une famille heureuse, ce n'est pas une famille sans problèmes, mais une famille qui est capable de faire face efficacement aux problèmes, de les surmonter au fur et à mesure».

10- L'amour peut tout arranger!
Voilà un mythe qui peut avoir des conséquences graves dans les situations d'adoption d'un enfant plus âgé qui présente des carences affectives importantes.
Certains enfants n'ont pas eu, à certaines étapes de leur développement, les bases d'affection qui leur étaient nécessaires; les tendresses, les attentions, les encouragements qui leur auraient permis de se bâtir une estime de soi, une conviction qu'il vaut la peine qu'on s'occupe d'eux!
Ils ont des troubles sérieux de carences affectives. Au sens figuré du terme, on pourrait comparer ces enfants à une maison qui a été bâtie sans fondation. Les parents peuvent essayer autant qu'ils le peuvent, de colmater les brèches, la maison demeure toujours très fragile, prête à s'écrouler à tout moment.

11- L'inavouable déception
Que ce soit dans les premiers jours, semaines ou mois après l'arrivée, plusieurs parents vivent une profonde déception par rapport à l'enfant qui leur a été confié. On peut être déçu par rapport à l'enfant: parce qu'il est moins beau que nous l'espérions, parce qu'il refuse de venir dans nos bras mais reste sans problème dans les bras de notre conjoint, parce qu'il nous semble "anormal " dans ses réactions et que l'on craint un retard mental, parce que l'on découvre plus tard une maladie grave.
On peut aussi être très déçu face à nous-mêmes: on ne se sent pas aussi bon parent que l'on pensait, on est déçu de nos émotions profondes face à cet enfant, déçu de notre conjoint comme père ou mère, etc.
Mais à qui donc va-t-on avouer cela quand tout notre entourage nous félicite, nous dit qu'il est beau, que l'on doit donc être content après tant d'années d'efforts. Ce n'est pas non plus au pique-nique annuel de l'agence que l'on va parler de ça aux autres parents adoptifs. On n'osera pas non plus avouer tout cela à la travailleuse sociale qui vient faire le rapport progrès pour le jugement du tribunal !!!
Il faut cependant se mettre en contact avec ses déceptions, ne pas les nier si on veut faire le deuil de l'enfant "rêvé" et accueillir l'enfant réel. Comme dans tous les deuils, il y a une phase de négation, de colère, de dépression pour ensuite finir par trouver une certaine sérénité vis-à-vis cette perte.

12- Je souligne la différence, j'ignore la différence
Un autre piège qui guette les nouveaux parents adoptants, c'est d'exagérer le fait de l'adoption ou de minimiser le fait de l'adoption. Par exemple, certains parents sont si fiers de leur petite d'origine chinoise qu'ils transforment la maison en pagode, se mettent à manger avec des baguettes tous les jours, apprennent le mandarin en famille et racontent à tous continuellement devant l'enfant leur magnifique expérience d'adoption!!
À l'opposé, certains parents cherchent à effacer toutes traces du passé de l'enfant comme ce couple qui pensait bien faire en jetant tous les vêtements et petits objets de l'enfant dans les poubelles de l'aéroport, pour que l'enfant reparte "en neuf ", pour qu'il oublie son passé pénible.
Dans les deux cas ces gens font de graves erreurs qui auront des conséquences plus tard. L'enfant doit apprendre à fonctionner avec ses deux identités en ayant la permission d'être chinois ou roumain lorsqu'il en ressent le besoin et d'être "québécois pure laine " lorsqu'il le désire. Cela dépendra des périodes de sa vie, des évènements, des sujets abordés, des difficultés rencontrées.
De même, pour les parents, il faut savoir faire la part des choses: si l'enfant va bien ou mal, il ne faut pas tout expliquer par l'adoption ou toujours nier qu'il peut y avoir une partie d'explications dans le passé de l'enfant ou dans son bagage génétique. Le grand défi est de suivre le rythme de l'enfant et les étapes de son développement. C'est aussi de rester objectif et ouvert: parfois les difficultés viendront du fait de l'adoption et d'autres fois il faudra se questionner dans nos attitudes parentales et les réajuster.

Michelle Bernier, travailleuse sociale
Johanne Lemieux, travailleuse sociale
Centre de santé et CLSC Paul-Gilbert
Novembre 1998
  1. Steinhauer , Paul.D «Traiter les troubles de l'attachements :un modèle de traitement en foyer de groupe», Revue Prisme, automne 1996, traduit par Denise Marchand.
  2. HISTOIRE D'AMOUR entre France, Stéphanie et Charles.
  3. ROOTS & WINGS, Adoption Magazine, Post Adoption Depression Syndrome, June Bond.
email

jeudi 14 août 2014

Le déclic du pays

Pendant plusieurs mois nous avons pensé à tous les pays possibles, sans vraiment réussir à se décider 100%... C'est une décision tellement importante, décisive pour le reste de notre vie de famille, notre enfant, pour nous comme individus et pour notre couple..

Alors oui, c'est dure psychologiquement de faire le pas, et d'envoyer la lettre de demande de changement de pays aux autorités. Et pourtant il y a un timing à respecter, car cela doit être définitif pour la séance avec la psy après la visite de la maison.. On attendait un signe.. Et on était déjà encore ces deux entretiens.

Nous sommes partis un peu à Paris en juin, toujours avec cela dans la tête, et la veille de rentrer a Barcelone, sur le Champs de Mars, je tombe sur une monnaie. Je ne trouve jamais rien (je regarde plus le ciel que la terre..), et là: un centime polonais! Un signe, c'est sûr!!


Nous rentrons à Barcelone. La lettre est prête (2 lignes!), imprimées, il ne faut que l'amener. Le lendemain, en rentrant du travail, je tombe sur ça:


Plus aucun doute: le lendemain matin dès l'ouverture nous remettions notre lettre aux autorités et l'après-midi même nous en informions la psy. Définitif! 

Contrat avec l’agence: signé; documents : ok; tramitation commencée: POLOGNE !


Ça y est, on respire un peu plus ! Notre contrat avec l’agence catalane Creixer Junts est signé, nos documents vont commencer a être légalisés et preparer pour la Pologne, pays de notre candidature.

Pourquoi la Pologne ? pour miles et unes raisons, pour la confiance que le pays nous a inspiré confiance dés que l’on a commencé a penser à lui.

Au début du processus, Noviembre 2013 (au moment de déposer la sollicitude aux autorités espagnoles), nous devions choisir 1 ou 2 pays. Nous n’avions aucune attirance pour la Russie, qui pourtant est le pays qui genere le plus d’adoptions en Espagne ; la Chine était (et est encore) collapsée, la Colombie fermée, l’Ethiopie en transition (et j’espere qu’elle va bientôt se relancer). Nous nous étions interresés à la Thailande et Madagascar. Deux pays totalement differents, certes, mais ils rejoignaient dans la reputation de serieux dans leurs systèmes de protection des enfants, leurs preparations, etc.
Madagascar est un pays que l’on ne connait pas, mais qui nous attirent, en Thailande nous avons passées 20 merveilleux jours lors de notre voyage de noce, la plupart a Bangkok et dans le nord (trekking). Le profil des enfants adoptables à l’international était de 0-4 pour la Thailande et 0-6 ans pour Madagascar.
Durant notre période d’evaluation, Madagascar a changé son profil pour plus de 6 ans, et la Thailande qui a un quota de 4 candidatures par an pour l’Espagne (satanée crise économique qui donne peu de confiance aux autres pays !), a publié les quota de 2014, encore 4. Et la nouvelle qu’une 20ene de familles etaient sur la liste d’attente… rapide calcul : 20 familles / 4 par an : au moins 5 ans d’attente avant de pouvoir envoyer le dossier (mais si sûrement plusieurs se recourageront ou aurront une adoption formalisée dans un autre pays) puis au moins 4 ans d’attente par la suite.

En mars-avril 2014, chéri a lancé l’idée de la Pologne en ayant vu plusieurs témoignages d’adoptants italiens. La Pologne était bien dans la liste des pays ayant un accord avec l’Espagne et permit en Catalogne (système complexe d’autonomie régionale espagnol que je n’ai toujours pas bien compris..). De plus, ils travaillent des adoptions plènieres, et non simples, détail ayant son importance surtout étant étrangers comme nous.. Dans les documents remis lors de la premiere réunion d’informations ils decourageait vivement de poser notre candidature là-bas : presque aucune adoption, longueur de processus, enfants agés et très malades.
Malgé cela, nous nous sommes renseignés auprés de l’agence, mais aussi en contactant des familles ayant adopté il y a peu là bas. Et là, l’image est toute autre : bien sûr les enfants placés dans les listes d’adoptions internacionales ont des problèmes (la fameuse normalité adoptive de tous les enfants adoptés), les mères ont pu boire, se droguer, etc ; mais cela dans tous les pays. Par contre, le système de protection est très performant, étant un pays européen et signataire du traité de la Haye, ils font attention à cela. Les enfants sont dans la grande mayorité dans des familles d’acceuil, les orphelinats sont très bien, le dossier médical de chaque enfant est complet et peut être amplifié par demande des futurs parents lors de la proposition d’apparentement. Les aspects du pays qui peuvent frenés certains parents sont qu’il faut faire 2 voyages : un de 5 jours pour connaître l’enfant puis après environ 2 mois, un séjour de 45 jours, durant lequel nous vivrons avec notre enfant, et en attendant le jugement, les papiers, etc. durée estimée d’attente : 1 an et demi. L’Espagne ne tramite pas beaucoup de dossier, pour éviter de collapser le pays, environ 20 par an.



Donc nous sommes arrivés là. jeudi 14 août 2014. Notre dossier (complet sauf pour la lettre de recommandation…..) commence à être légalisé selon les nécessités de la Pologne. J’espère bientôt recevoir la lettre de recommandation, pour pouvoir la faire traduire à l’espagnol, et que le dossier soit vraiment complet. Nous sommes actuellement le dossier nª23 (si j’ai bien compris). Plus que 22 apparentements et notre tour viendra.

Nous sommes soulagés, heureux, confiants. Chéri dit que c’est comme si j’étais une maman éléphant enceinte (car la grossesse, pour elles, est de 20-22 mois). Et lui, monsieur éléphant hermaphrodite :-)

mardi 12 août 2014

LA semaine rêvée! LE jour si attendu!

Coup de téléphone reçu de l'agence : nos rapports et le certificat sont bien arrivés a l'agence! Tout est en règle! Nous avons rdv jeudi pour formaliser tout ça et que commence a tourner le chrono de l'attente!

J'ai espoir que le dernier document, la lettre de recommandation, nous arrive début semaine prochaine et que l'on puisse la faire traduire légalement dans la semaine! Et si elle n'arrive pas, j'irai pleurer au curé de mon quartier pour qu'il m'en fasse une... 

Super, non?!


samedi 9 août 2014

Sereine - dossier à 8/9, contrat prêt!

Le week end commence bien.. Hier, vendredi, l'ICAA me confirme qu'il ne manque que la signature de la directrice de la région, et qu'en début de semaine prochaine l'agence pourra passer récupérer les papiers!!! Tu ne vois pas mon sourire mais il est énorme! 

Le contrat est prêt avec l'agence. Ils nous l'ont envoyé pour qu'on puisse le lire tranquillement.. Tout va bien!
Dans le même moment j'ai reçu par la poste le certificat de naissance de chéri. Merci belle-famille!

Tout cela dans un lapse de temps de 20mns! Trop de nouvelles positives d'un coup!

L'après midi nous sommes allé faire imprimer les 4 copies de l'album et je les ai mis dans la jolie pochette pour le dossier!

Il ne manque plus que recevoir la lettre de recommandation, j'espère bientôt quand l'apostille sera mise; et signer le contrat, avant jeudi je pense. Donc avec un peu de chance on pourra aller signer avec le dossier complet! Et commencer l'attente tant redoutée..

Mais ce week end c'est relax! Hier dîné avec des amis sur les hauteurs de Barcelone: paella de homard, tartar de thon, bon vin blanc, vue très agréable et compagnie plus qu'agréable :-)

J'espère que cette semaine sera une date a se rappeler; celle qui vient de passer a été chargée en émotions et documents....


jeudi 7 août 2014

Deux de plus! Ouf!


Ce matin on arrive 1h avant l'ouverture des bureaux pour le certificat de casier judiciaire.. Parce que la queue se forme rapidement et est très longue en arrivant et milieu de matinée! Sur ce coup on a été trop prevoyant.. Et nous étions les premiers, et seuls pendant plus d'une demi heure :-)
A 9h, ouverture: les formulaires étaient déjà remplis, la taxe payée.. Donc a 9:13 on était dehors.. Vite, vite au travail!

Et cette après-midi, rdv chez notre médecin de famille pour le certificat medical. Chéri négatif, moi positif à cause de ma vaccination de la tuberculose petite.. Elle nous demande pourquoi j'ai fait le test si j'avais été vaccinée... Et donc pourquoi ils m'ont fait courrir Barcelone pour le faire alors?... Bref, les deux certificats sont remplis, signés et tamponnés! Le stress redescend!



Des nouvelles de notre lettre de recommandation: elle est légalisée mais sans l'apostille car le tribunal de grande instance de Paris est en service minimum en août ... Mais je reste confiante!
Le certificat de naissance de chéri devrait arriver par la poste bientôt et on attend que l'agence reçoive notre certificat officiel d'agrément sous peu. On pourrait signer le contrat demain (j'en doute) ou au retour de vacances de la responsable de l'agence, début septembre.. 

On respire un peu!

mardi 5 août 2014

Un test qui rend fou..

Aujourd'hui nous devions faire le test de la tuberculose... Avec un peu d'appréhension nous sommes aller à notre centre de santé (là où est notre médecin de famille du système de santé publique), pour que nous le fasse l'infirmière.

Nous rentrons tous les deux dans le bureau.. Qui commence?!? Chéri! Une petite piqure sous la peau comme une piqure de moustique, rien de plus.. Ok, chéri est piqué! A mon tour.. Et oups! Le flacon est fini.. Les infirmières cherchent un autre flacon dans tout le centre.. Rien! Pas un!

On insiste: il faut que je le fasse aujourd'hui parce que la lecture du test se fera jeudi, après 48h, et si on attend demain ou après-demain notre docteur ne pourra pas nous recevoir avant ses vacances! Je commence à paniquer (heureusement que chéri garde la tête froide!) et on réussit à se faire faire une ordonnance pour aller leur acheter une dose (pas très protocolaire mais la seule solution). Nous allons dans les deux grosse pharmacie du quartier : impossible de trouver le test selon eux, il n'est pas vendable en pharmacie.. Alors.. Je panique encore plus...

On retourne au centre de santé, et l'infirmière nous confirme: aucune dose disponible chez eux, il faut essayer dans le centre qui s'occupent des vaccins de Barcelone (Plaza Lesseps, 1), qui avec un peu de chance aura une dose.. Je trouve ça hallucinant!



On part vite vite en vespa la bas, où avec un peu (beaucoup) de chance nous tombons sur l'infirmière des vaccins qui était sur le point de partir (a 18h en août qui est encore au bureau!?!) qui me fait le test!

Le stress retombe d'un coup! Elle nous explique que le laboratoire a arrêté de distribuer le vaccin et le seul centre qui détient le vaccin de la tuberculose dans la région est celui la.. Même pas les hôpitaux, encore moins les centres de santé ni les pharmacies.. 

Finalement on a eu de la chance, mais je trouve ça grave comme situation et que mon médecin nous cite pour un test dont il n'ait plus de dose..

Bref.. Pour l'instant aucune réaction cutanée, c'est bon signe! Même si on n'est pas considérés comme personnes à risque, on peut toujours avoir été en contact lors de voyages ou en ayant croisé un malade, et donc présenter une tuberculose passive (qui nous fermerait les portes du pays)

Lecture dans 41h..

Pourquoi on n'arrive pas a faire simple dans notre vie??!?! Il nous arrive toujours des choses bizarres... Mais comme tu vois, cela finit toujours bien! 

Soirée détendue avec des amis que l'on voit très peu en visite a Barcelone.. La journée n'est pas si mal finalement :-)

lundi 4 août 2014

Petit a petit

On avance doucement.. En attendant de pouvoir signer le contrat avec l'agence, on gère les derniers papiers:

Ma belle-mère et belle sœur ont du retourner faire le certificat de naissance de Chéri, car on s'est rendu compte qu'il y avait une erreur .. Merci! 

Je suis passée ce matin payer la taxe (3,66€) pour les certificats de casier judiciaire. Il est préférable de télécharger le formulaire et d'aller payer avant de se rendre au centre ministériel afin d'éviter d'y passer la matinée.. Jeudi nous y irons, aprox une heure avant l'ouverture afin de finir pas trop tard (je ne suis pas en vacances...)

Mardi nous ferons le test de la tuberculose et résultat jeudi après-midi.. Notre médecin nous remplira le certificat avec le texte obligatoire.

Avec ça, il ne nous restera plus qu'à recevoir le certificat de naissance et la lettre de recommandation; et à se décider à imprimer l'album (des semaines qu'il est prêt et je n'arrive pas a me décider à l'imprimer......)