dimanche 29 mai 2016

La blessure primitive - Nancy Newton Verrier


Une bible pour les adoptés/adoptants que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire:
En voici le pdf:

Description de Amazon: 

De Nancy Newton Verrier

Extrait

Extrait de l'avant-propos 

Ce livre concerne les adoptés. Je l'ai écrit pour ces adoptés de tout le pays qui m'ont ouvert leur coeur et à qui j'ai promis de rapporter leur histoire intime. Je l'ai aussi écrit pour les parents de naissance et d'adoption : qu'il soit un pont pour la compréhension de leurs enfants et pour promouvoir le processus de guérison pour tous. Mon espoir est qu'il aidera aussi les professionnels dans leur compréhension des problèmes complexes qui relèvent de l'adoption. 

Je commencerai par évoquer ma propre expérience de ce que j'appelle la blessure primitive telle que je l'ai observée chez ma propre fille, la première personne à attirer mon attention sur ce problème, il y a vingt-trois ans. 

Si un soir de Noël en 1969, alors que nous ramenions à la maison notre petite fille de trois jours, quelqu'un m'avait dit qu'élever un enfant adopté n'était pas la même chose qu'élever son enfant biologique, comme beaucoup de nouveaux parents adoptifs pleins d'enthousiasme, je lui aurais ri au nez et j'aurais dit «Mais non ce ne sera pas différent ! Que peut savoir un tout petit bébé ? Nous allons l'aimer et lui donner un foyer merveilleux.» Je pensais que l'amour conquérait tout. Mais ce que j'ai découvert, c'est qu'il est plus facile pour nous de lui donner de l'amour que pour elle de l'accepter. 

Pour être librement accepté, l'amour demande la confiance, et en dépit de l'amour et de la sécurité que nous avons donnés à notre fille, elle n'a pu éviter de s'angoisser en se demandant si elle allait à nouveau être abandonnée. Cette anxiété s'est manifestée chez elle dans des comportements typiques de test. En essayant de provoquer ce rejet qu'elle craignait, elle avait la réaction de nous rejeter avant que nous ne la rejetions. Comme si se permettre à soi-même d'aimer et d'être aimé était trop dangereux ; elle ne pouvait ni faire confiance ni accepter qu'elle ne serait plus jamais abandonnée. 

Au cours de ces dix années de recherche, j'ai découvert que ce comportement de test est une des deux réponses diamétralement opposées à l'expérience de l'abandon, l'autre étant une tendance à l'acquiescement, à la compliance et au retrait. Bien que vivre avec un enfant «testeur» soit plus difficile que vivre avec un enfant docile, je suis contente que notre fille ait agi de telle manière qu'elle ait attiré notre attention sur sa douleur. Nous avons été capables, après des années où nous avons essayé de nous en sortir seuls, de chercher de l'aide pour elle. Ce fut le début d'un voyage qui devait changer toute notre vie. 

Je ne soupçonnais pas au début de cette thérapie que l'adoption était liée à ce qui se passait chez ma fille. J'étais peut-être considérée comme un professeur hautement efficace, manifestant une compréhension profonde, attentive et intuitive à l'égard de mes étudiants, et j'étais la mère de naissance d'une fille plus jeune qui ne présentait pas ces difficultés, je pensais que, d'une certaine façon, j'étais en tort. Parce que la plupart des actes de ma fille étaient dirigés contre moi, sa mère. Qu'est-ce que je faisais mal ? Pourquoi ma fille se comportait-elle d'une façon aussi hostile et colérique envers moi à la maison, alors qu'elle était si proche et si aimante en public ? Pourquoi était-elle aussi têtue et adoptait-elle un comportement dramatique ? Pourquoi avait-elle le besoin désespéré de contrôler totalement chaque situation ? Pourquoi ne pouvait-elle pas accepter l'amour que je lui vouais et que je voulais lui donner ? J'ai appris depuis que «à travers tout ce jeu c'est l'enfant qui tente d'entrer en contact avec sa mère» comme le dit James Mehlfeld, un thérapeute qui travaille avec des adoptés. Une tentative paradoxalement sabotée par des comportements provocants et destructeurs, comme si notre fille testait et retestait notre amour et notre dévouement.

Présentation de l'éditeur

L'enfant adopté est un livre qui pourrait révolutionner la façon de penser l'adoption. En appliquant les données de la psychologie prénatale et périnatale et celles sur l'attachement, la création du lien et la perte, il détaille les effets de la séparation des enfants adoptés d'avec leur mère de naissance. De plus il donne à ces enfants, dont la souffrance a longtemps été méconnue ou mal comprise, la validation de leurs sentiments ainsi qu'une explication à leurs comportements. L'éclairage qui est ici donné aux expériences d'abandon et de perte contribuera non seulement à l'apaisement des adoptés, de leurs familles adoptives et de leurs mères de naissance, mais apportera compréhension et encouragement à ceux qui se sont sentis abandonnés dans leur enfance.

Biographie de l'auteur

Nancy Newton Verrier est mère de deux filles, dont une est adoptée. Elle a un diplôme de psychologie clinique et une pratique privée à Lafayette, Californie. Tout en assurant des consultations en particulier aux membres de la triade adoptive (enfant, parents adoptifs et mères de naissance), elle écrit et donne des conférences sur les effets du traumatisme de la petite enfance et du manque causé par la séparation prématurée de la mère dans diverses circonstances.


Fête des mères

Une jolie dédicace trouvée sur un groupe d'adoption : 
Une pensée affectueuse ce matin pour celles qui attendent encore d'être mamans. Ne soyez pas (trop) tristes, continuez à chanter, à danser, à aimer, à vous réjouir, à y croire et à être qui vous êtes : la plus belle et la plus formidable des futures mamans, et la plus patiente de toutes, sans aucun doute ! 

Et à celles qui le sont, profitez au maximum de ce bonheur, des nuits sans sommeil, des préoccupations de "maman".. 


mardi 10 mai 2016

129... 91... 83..13... 33... 65...

129...

129 est le nombre de semaines depuis le début de notre processus. 3 grossesses biologiques.. depuis ce 21 novembre 2013 où nous sommes allés main dans la main à notre ICAA (Conseil Général), remplis d’un sentiment positif, confiants.

91... 83..

91 semaines que nous avons signé avec notre OAA et 83 que notre dossier est supposé être en Pologne.. « supposé » car à partir de la remise des papiers à l’agence, je ne contrôle plus rien..

13... 33... 65...

Cela fait 13 semaines que nous avons dépassé l’estimation haute d’attente "promis" à la signature. Selon les moments d’échanges avec l'agence, on serait supposé avoir des nouvelles avant la fin de l’année [soit encore 33 semaines..] ; ou avant les 36 mois depuis la signature [environ encore 65 semaines]

Ça en fait des semaines.. des jours.. et des prises de tête. Pourtant je suis consciente que ils peuvent très bien nous appeler aujourd’hui, demain, ou dans 60 semaines.. Kamil@, qui dernièrement je cite moins – mais est toujours aussi présent dans ma tête-  se manifestera quand il sera prêt, tous les papiers en règle, que quand ce sera le bon moment pour lui.

Nous.. nous sommes grands.. et on doit faire avec ! en attente, je continue à lire, à m’informer, à planifier quelques escapades qui nous feront le plus grand bien, car cela fait longtemps que nous ne nous planifions plus rien à cause d’un éventuel coup de téléphone qui n’arrive pas. Programme chargé en mai et juin, histoire que nous nous ne devenions pas totalement fous en attendant 


jeudi 5 mai 2016

Vidéo - Nestle - el otro nacimiento

Les publicitaires sont forts.. Ils m'ont presque gagné comme clientes jiji
Cette pub est en espagnol mais très émouvante