Notre
agence nous a conseillé ce livre, duquel j’ai mis la main sur un résumé bien fait. Le livre en espagnol est
disponible ici . J’ai seulement lu
le premier chapitre que je meurs déjà d’envie de le partager avec toi !
Publié le 16
janvier 2006 par marteau christelle
INTRODUCTION
La
résilience est un concept qui vient de la physique. Il se réfère à la capacité
d‘un matériau qui a subi un choc de reprendre sa forme originale. L’homme croit
en une autre vie malgré tout ce qu est arrivé auparavant. Il peut donc y avoir
blessure mais il s’agit de permettre de continuer le développement de l’homme.
Cela revient finalement
à la capacité d’une personne ou d’un système social de bien se développer
malgré des conditions difficiles, des dimensions de résistance.
« Le résilient dit
oui à la vie, là où la vie lui a dit non ».
Boris Cyrulnik est un
psychiatre et un homme très médiatisé suite à tous les ouvrages qu‘il a écrit
sur des sujets souvent mal compris.
Les vilains petits
canards est un livre qui reprend les écrite de plusieurs auteurs et co-auteurs
autour des instants où tout bascule dans l’existence et tranche la vie en deux
morceaux. Ces évènements peuvent provoquer la mort mais pour ceux qui reviennent
à la vie l’instant fatal devient sacré. La mort n’est jamais ordinaire.
BIOGRAPHIE
A n’en pas douter Boris
Cyrulnik est un résilient.
Son enfance fracassée
par la guerre et la déportation de ses parents ne l’a pas empêché de devenir un
homme accompli.
Né à Bordeaux en
1937, de père Russe, il devint orphelin à l’âge de 4 ans et fut recueilli par
son institutrice Marguerite Lajuji décorée des années plus tard de la médaille
des Justes. Amené par la police, il réussit à s’échapper avant le transfert
pour Drancy .Par la suite, il fut ballotté tout au long de son enfance
d’institutions en familles d’accueil.
Sans le procès Papon, ou
son nom a été cité, Boris Cyrulnik aurait sans doute continué à garder le
silence.
Cet homme qui ne parle
de ses blessures qu’à la 3ème personne en écrivant sur les enfants a su
transformer ses faiblesses en atouts.
Au lieu de l’éloigner
des hommes, le drame qu’il a vécu l’a amené à essayer de comprendre :
qu’est-ce que l’humain ?
Après des études
de médecine, il devient psy en tout genre (neuropsychiatre, psychologue et
psychanalyste).
Puis s’intéresse à
l’éthologie c’est à dire à la science des comportements des espèces dans leur
milieu naturel.
Aujourd’hui, il est
chercheur et enseignant à l’université de Toulon.
Il publie son premier
livre « Mémoire de singes et parole d’homme » en 1983,
puis en « Un merveilleux malheur »1999.
Ce livre « Les
vilains petits canards »publié en 2001en est la suite, il poursuit son
étude sur les traumatismes d’enfants et la résilience c’est à dire la capacité
que nous avons à nous remettre de nos blessures (maladie, deuil, viol, guerre,
attentats, déportation)
Cette étude
raisonne comme un écho de sa propre histoire, lui-même affirme que
« l’objet d’étude que l’on choisit est un aveu autobiographique « « Si
je suis psychiatre, c’est évidemment à cause de mon enfance, il faut avoir un
compte à régler pour faire ce métier. »
Boris Cyrulnik aurait pu
devenir un vilain petit canard mais il a préféré devenir cygne.
La Résilience :
définition
A la base, ce terme est
utilisé en métallurgie, c'est la capacité interne d'un métal à
retrouver sa forme initiale après avoir reçu un choc.
En psychologie, on se sert de cette image pour illustrer la capacité de reprendre un
développement malgré l'adversité.
Ici on parle plus
précisément des enfants
Boris Cyrulnik est
convaincu qu'un enfant blessé, cad traumatisé, n'est pas condamné à rater sa
vie.
Tout le processus de
développement peut se remettre en marche qql soit le traumatisme.
Ceci dépend de ce que
l’enfant a intégré au cours de son développement.
Une des phrases clés du
livre : " Faire naître un enfant n'est pas
suffisant, il faut le mettre au monde… Le mettre au monde implique que
les adultes disposent autour de l'enfant les circuits sensoriels et sensés qui
lui serviront de tuteurs de développement et lui permettront de tricoter
sa résilience ".
Comment
doit s’établir ce processus ?
Le principe de la
résilience n’est pas que tout redevienne comme avant après un traumatisme.
De toute façon c’est
impossible : Les enfants qui ont connu la violence, l'abandon,
l'orphelinat, la misère ou encore la guerre seront des enfants blessés et des
adultes blessés tout au long de leur vie.
Mais ce qui sûr c'est
que tout enfant blessé peut tricoter des liens de résilience grâce :
· A
ses ressources internes : c’est la personnalité de l’enfant qui restera
gravée en eux toute leur vie et qui est constituée dans les 3 premiers mois de
sa vie : il s’agit des informations de tendresse, de chaleur humaine,
d'amour ou d'attention (l’enfant se « tricote » avec la propre
histoire de ses parents)
· A
ses ressources externes : il s’agit de toutes les mains tendues : un
éducateur, un médecin, un parent… Celles-ci sont capitales car souvent (1 fois
sur 3) l’enfant n’a aucune ressource interne (n’ayant reçu aucun amour étant
bébé il est bien obligé de le chercher chez autrui )
On voit apparaître ici
la structure du livre : il est divisé en 2 parties représentant 2
périodes de l’enfance pendant lesquelles se mettent en place les processus
de résilience : avant l’acquisition de la parole (constitution des ressources
internes) et après l’acquisition de la parole (constitution des ressources
externes)
[..]
LA CHENILLE : LA
CONSTITUTION DES RESOURCES INTERNES
Avant de commencer son
livre, Boris Cyrulnik écrit une longue introduction dans laquelle il
prépare son propos. L’étude de la résilience doit porter sur trois plans :
L’acquisition de
ressources internes
La structure de
l’agression
La possibilité de
rencontrer des lieux d’affection.
Il a été nécessaire
d’évaluer les efforts des coups, il faut maintenant analyser les facteurs qui
permettent la reprise d’un type de développement. Il y a encore des personnes
qui pensent que la souffrance psychique est un signe de faiblesse, une folie.
Chaque personnalité
chemine au cours de la vie, le long de sa propre voie qui est unique. Cette
nouvelle attitude face aux épreuves de l’existence invite à considérer le
traumatisme comme un défi.
La chenille est une
exploration intime, au plus profond, du développement des facultés de
résilience- différentes selon les individus.
i. Le
temperament
Le mot tempérament a
évolué. Anciennement « humeur » chez les grecs ou « émotion
façonnée par l’hérédité et l’éducation » chez les révolutionnaires,
aujourd’hui, c’est la tendance à développer sa propre personnalité d’une
certaine manière- c’est ce que Stern appelle un « affect de
vitalité ».
Il se façonne par un
assemblage au fil de l’évolution de l’enfant :
->in utero- le bébé
va le façonner à l’aide des sensations de sa mère
« Si la mère est
stressé pendant la grossesse, l’enfant le sera à la naissance et ainsi de
suite…. »
->pendant les
premières années
Mémoire des images
visuelles et sonores ainsi que la mémoire des récits vers 5 ou 6 ans.
Le tempérament, c’est un
comportement, mais c’est aussi un « comment » du comportement, une
manière de trouver sa place dans son milieu. L’histoire de la mère, ses
relations actuelles ou passées, participe ainsi à la constitution des traits
tempéramentaux de l’enfant à naître ou juste né. Avant le premier regard, le
premier souffle, le nouveau-né humain est happé par un monde où la sensorialité
est déjà historisé.
C’est là qu’il aura à se
développer.
En effet, « faire
naître un enfant n’est pas suffisant, il faut aussi le mettre au monde »
et cette mise au monde va s’élaborer dès les premiers moments de la vie. Au moment
de la première rencontre, l’enfant va prendre sa signification pour la mère.
Cet enfant réel va se substituer à l’enfant imaginaire du temps de la grossesse.
Cette première
interaction mère / enfant dans la réalité va associer l’arrivée du père
dans le champ sensoriel du nourrisson. Chaque famille met après en scène son
propre scénario : exemples p.63
L’enfant lui-même est un
acteur. Son style de comportement dans les premiers jours va directement agir
sur le comportement des parents et sur la réponse que vont donner les parents
au bébé exemples p56.
ii. L’attachement
L’histoire des parents,
leur manière de vivre, leur condition sociale et leur cadre affectif lorsqu’ils
accueillent leur enfant vont déterminer la manière dont l’attachement va se
tricoter.
Ce concept a été
développé dans les années 50 par John Bowlby. L’enfant établit son style
relationnel en se rattachant à ceux qui voit les premiers : la famille ou
les tuteurs de développement.
Au commencement,
l’enfant est ce qu’il perçoit c’est-à-dire sa mère.
Vient alors se greffer
le père.
Il forme alors un triangle
parental qui sert de cadre de référence au champ sensoriel de l’enfant.
Il y a alors quatre
types d’alliances possibles :
· les
familles coopérantes où les trois partenaires jouent leur place, façonnant un
triangle sensoriel harmonieux.
· Les
familles stressées où l’interaction est faussée par la crispation d’un des
parents ou d’un retrait de l’autre
· Les
familles collusives où l’alliance s’opère au détriment d’un tiers
· Les
familles désorganisées dans lesquelles l’alliance ne peut se nouer.
Dans ce triangle
parental plus ou moins cohérent, l’enfant va élaborer sa manière propre de
répondre aux signaux émis par les parents ou les tuteurs. C’est ce que Bowlby
appelle le Modèle Opératoire Interne (MOI).
La manière dont l’enfant
explore son alentour dépend de la façon dont sa mère a répondu à sa quête de
familiarité dans les dix-huit premiers mois de la vie.
Cette expérience
consiste à faire jouer l’enfant avec sa figure d’attachement, puis celle-ci
s’en va. Une personne inconnue rentre alors dans l’aire de jeu. Puis la mère
revient.
On renouvelle ce
scénario en supposant qui l’enfant a appris que sa mère va revenir.
Il passera alors par
plusieurs impressions : sécurité, séparation, présence non familière,
retrouvailles
Cette expérience permet
de dégager quatre types d’attachement
· l’attachement
sécure : l’enfant, sécurisé par la présence de sa mère sait trouver un
substitut sécurisant quand la mère (ou le tuteur) s’en va, un nounours par
exemple, et peut créer un nouveau lien de sécurité
· l’attachement
évitant : quand la mère n’a pas acquis la figure d’attachement, son
absence néantise le monde sensoriel de l’enfant. L’enfant n’a pas la capacité
de trouver un objet substitut ou d’aller en quête d’un nouveau lien affectif.
· l’attachement
ambivalent : produit des enfants peu explorateurs, difficiles à consoler.
Ils ne peuvent établir de relation d’aide que par l’expression de leur
détresse
· l’attachement
désorganisé : au cours des dix-huit premiers mois, l’enfant n’a pu établir
aucune stratégie de quête affective ou de lutte contre l’angoisse, pas même par
des comportements autocentrés (sucer son pouce, se balancer). L’étrangeté
qu’il communique désoriente à son tour l’adulte.
Transition
Ces différents types
d’attachements peuvent être modifiés à tout moment, sitôt qu’un événement
modifie un seul point de l’expérience. Ceci tend à prouver l’importance de la
présence d’un tiers bienveillant avec l’enfant et son entourage. Si les tuteurs
de développement sont défaillants (mère dépressive, isolée..), d’autres adultes
pourront permettre à l’enfant de reprendre son développement.
Le Papillon
Il s’agit de la 2ème partie
du livre représentant la 2ème période, c’est-à-dire le moment
où l’enfant constitue ses ressources externes auxquelles il pourra faire appel
en cas de traumatisme.
1. Le
traumatisme
Pour comprendre la
notion de traumatisme, il faut comprendre ce qu’est un tuteur de
développement pour Cyrulnik :
Les adultes disposent
autour de l'enfant les circuits sensoriels et sensés qui serviront à l’enfant
de tuteurs de développement et lui permettront de tricoter sa résilience. Un
tuteur est donc une personne, un sentiment…auquel l’enfant pourra s’accrocher
en cas de besoin de reconstruction personnelle, c’est-à-dire en cas de
traumatisme.
Comment
apparaît un traumatisme ?
On peut parler de
traumatisme à partir du moment où l’enfant parle : dès qu’un enfant parle
son monde se métamorphose. Il doit se représenter ce qu’il a vécu ou ce qu’il
vivra.
Avant ce stade, on ne
peut pas parler de traumatisme, on peut simplement évoquer un coup ou une
altération du milieu qui entrave l’enfant.
Un traumatisme est la
mort d’un tuteur de développement. (ex : abandon de l’enfant, donc plus de
sentiment d’être aimé, donc l’enfant ne peut plus s’accrocher à ce
tuteur : plus d’amour = manque de confiance en soi)
La psychanalyste Anna
Freud a expliqué qu’il faut frapper 2 fois pour faire un
traumatisme :
· 1
fois dans le réel : c’est l’épreuve, la souffrance, la perte…
· 1
fois dans la représentation du réel et dans le discours des autres sur la
personne après l’événement.
2. Surmonter un traumatisme :
Pour comprendre l’effet
dévastateur du traumatisme, il faut chercher autant dans le discours social
(cad dans le discours des autres) que dans le récit de l’enfant.
Il faut savoir que
l’idée que l’on se fait de ce qui nous est arrivé dépend beaucoup du regard des
autres (des réactions de la famille, l’accueil de la société…)
Voici ce qui est
primordial pour que l’enfant surmonte un traumatisme :
· l’accueil
de la société de façon positive
· socialiser
son récit : pour ne pas délirer, l’enfant doit socialiser son récit, il
est contraint de ne pas rester silencieux, et doit arriver à maîtriser la
représentation de sa perte (la perte d’un de ses tuteurs) .Ceci peut se faire
par le jeu, théâtre, le dessin…
Si aucune de ces 2
règles ne sont appliquées, l’enfant peut s’apaiser momentanément par certains
passages à l‘acte comme :
· délinquance
· extrémisme
· impulsions
psychopatiques…
3. Conséquences pour un enfant résilient :
Dans son enfance :
Ils utilisent des
mécanismes de défense. Le recours au rêve, d'abord. Quand le présent est
intolérable, l'imagination d'un autre futur fournit des trésors qui aident à le
supporter. Ces enfants-là refusent de faire une carrière de victime, ils
s'évadent de façon à laisser la partie saine de leur personnalité agir. Ces
enfants ont souvent de grandes capacités intellectuelles. L'intellectualisation
est un moyen de se défendre contre la souffrance endurée. Ils deviennent
philosophes à l'âge où d'autres jouent à la poupée. Et très vite, les enfants
résilients deviennent de grands créatifs, et transforment leur blessure en
œuvre d'art pour mettre une distance entre eux et leur traumatisme : ils sont
souvent écrivains, comédiens.
Certains se tournent vers les autres, et veulent s'engager socialement (œuvres humanitaires, éducateurs de rue…), ou s'orientent vers de longues études (souvent en psychologie) : ce qu'ils veulent avant tout, c'est devenir l'auteur de leur destin. Ce sont des décideurs parce qu'ils n'ont rien décidé de leur enfance.
Certains se tournent vers les autres, et veulent s'engager socialement (œuvres humanitaires, éducateurs de rue…), ou s'orientent vers de longues études (souvent en psychologie) : ce qu'ils veulent avant tout, c'est devenir l'auteur de leur destin. Ce sont des décideurs parce qu'ils n'ont rien décidé de leur enfance.
Dans sa vie
d’adulte :
Pour ces enfants
blessés, à l'âge adulte, la principale conséquence, c'est qu'ils perdent
confiance en eux. Ils éprouvent une grande difficulté à s'attacher à quelqu'un.
Ils ont peur d'aimer et il leur paraît incroyable d'être aimé.
Et c'est logique, étant enfant, ils ont culpabilisé, vu qu'enfant on a beaucoup de mal à distinguer ce dont on est responsable, parce que l'enfant n'est pas encore individualisé. Par exemple, une de mes jeunes patientes m'a dit un jour qu'elle était persuadée d'être responsable de la mort de sa mère, décédée des suites d'un cancer. Bien souvent, ces adultes sont prisonniers du passé ; ils sont obsédés par les images de la blessure, et pratiquent le déni, c'est à dire : " j'ai été battu, mais ce qui m'est arrivé, ce n'est pas si grave ". C'est faux, bien sûr, ça leur permet de ne pas se placer en victime, mais ça ne suffit pas à dépasser le problème.
Enfin, ces adultes sont victimes du regard social qui génère le sentiment de honte, du genre : " tu as été violée, tu es souillée et du coup tu vaux moins que les autres ", cette souffrance interne de honte, ce sont les autres qui la provoquent.
Et c'est logique, étant enfant, ils ont culpabilisé, vu qu'enfant on a beaucoup de mal à distinguer ce dont on est responsable, parce que l'enfant n'est pas encore individualisé. Par exemple, une de mes jeunes patientes m'a dit un jour qu'elle était persuadée d'être responsable de la mort de sa mère, décédée des suites d'un cancer. Bien souvent, ces adultes sont prisonniers du passé ; ils sont obsédés par les images de la blessure, et pratiquent le déni, c'est à dire : " j'ai été battu, mais ce qui m'est arrivé, ce n'est pas si grave ". C'est faux, bien sûr, ça leur permet de ne pas se placer en victime, mais ça ne suffit pas à dépasser le problème.
Enfin, ces adultes sont victimes du regard social qui génère le sentiment de honte, du genre : " tu as été violée, tu es souillée et du coup tu vaux moins que les autres ", cette souffrance interne de honte, ce sont les autres qui la provoquent.
CONCLUSION
La résilience n’est donc
pas un vaccin contre la souffrance mais c’est un processus, un chemin à
effectuer. Une trop bonne adaptation face à un traumatisme n’est pas une preuve
de résilience. Ce que l’auteur cherche aussi nous démontrer c’est aussi qu’un enfant
martyre ne deviendra pas forcément un parent qui tapera ses enfants et qu’un
enfant violé ne sera pas un violeur systématiquement
Test !! lol
RépondreSupprimerJulys
A tu vois!! 😉 coucou July!
SupprimerCe livre devrait t'intéresser au passage. Si tu le veux en espagnol j'ai le pdf :-)
Nous sommes tous à un degré ou à un autre résilient et Cyrulnik a raison, il n'y a pas forcément de fatalité. C'est tellement ça : « Le résilient dit oui à la vie, là où la vie lui a dit non » Boris Cyrulnik Merci pour ce splendide partage :-D Bisous
RépondreSupprimerJ'avais beaucoup apprécié la lecture de cet ouvrage pendant notre attente !
RépondreSupprimerEt moi qui pensais avoir fait la découverte lecture du siècle jijiji
RépondreSupprimerJ'adore sa pensée positive, et il vient de mes terres (un point en plus :-) )
Bises !!
Je pense que je vais le relire maintenant que Petit Pain d'épices est à la maison : ) Merci de m'avoir rappelé cet ouvrage ; )
SupprimerJe ne connaissais pas alors je viens de me le commander ! Merci pour le partage
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