vendredi 16 mai 2014

Adoption et désir d'enfant

Chacun a son idée. Chacun devine ce qu’il y a derrière. Ses propres racines, sa propre construction, se reproduire, transmettre, depuis la nuit des temps les exemples ne manquent pas (la théogonie (Gaïa qui donne naissance à Ouranos le Ciel (sans intervention mâle), Athéna naissant toute armée de la tête de Zeus, l’Ancien Testament (Sarah qui reste stérile et offre sa servante Agar à Abraham son époux, qui lui donnera Ismaël), La Femme Sans ombre écrit par Hofmannsthal pour Strauss qui en fera un opéra : l’impératrice des esprits qui abandonnera sa quête de descendance plutôt que d’en dépouiller le couple teinturier Barak et sa femme, etc.

Un enfant à tout prix est une pensée récurrente qui devient obsédante chez la plupart des femmes (et des hommes) passé un certain âge : vieillissement des gamètes. Cette obsession est comblée faussement par ceux qui pensent que la science peut tout : les chiffres montrent le contraire, la déception est alors à la hauteur des espoirs sidérés.

Jadis, la seule alternative était l’adoption (ou le vol de bébé ou la grossesse pour autrui). Depuis 1978 (1982 en France) il y a la PMA. Avec toutes ses facettes, toutes ses possibilités. L’homme et la femme qui viennent consulter découvrent alors en direct et font leur marché. La morale, la culture, les croyances religieuses, l’environnement, l’éducation et tant d’autres facteurs vont guider ou pas leurs choix.

Source:
http://www.pediatre-online.fr/environnement/le-desir-denfant-lassistance-medicale-a-la-procreation-amp/


"Un enfant quand je veux, si je veux", clamaient les féministes des années 70. Aujourd'hui, il apparaît que cette revendication émane des deux partenaires du couple et que le désir d'enfant est revendiqué comme un besoin naturel. Un contretemps à sa réalisation apparaît comme un échec. Quand l'amour et l'entrain ne suffisent pas à concrétiser ce projet, le couple peut alors se tourner vers la science ou l'adoption.

Avoir un enfant quand on le désire apparaît aujourd'hui comme un droit largement revendiqué. Preuve d'amour offerte au conjoint, «besoin» de faire un enfant, de s'épanouir en tant que parent, autant de motivations imbriquées ou individuelles qui caractérisent le désir d'enfant.

Fonder une famille apparaît aujourd'hui pour certains comme la réussite d'une vie, mais parfois le destin ou la biologie rendent la magie de l'enfantement inaccessible. L'impossibilité d'enfanter devient comme une épreuve. Face à une telle détresse, la science et l'adoption peuvent se révéler être la solution.

Adoption ou procréation médicalement assistée ?









Un sondage réalisé par la SOFRES pour la revue Eurêka en 1998* permettait de souligner quelques différences d'attitude face au recours à l'assistance médicale à la procréation (AMP) et l'adoption. Chez les plus jeunes (15-24 ans) et chez les personnes plus âgées (de plus de 50 ans), l'adoption est plébiscitée dans un élan d'altruisme et de générosité.

Paradoxalement, la tranche d'âge la plus directement concernée par le désir d'enfant (25-34 ans) préférait recourir aux techniques d'AMP. De la même manière, les femmes apparaissaient moins favorables que les hommes à l'adoption.

Un enfant pour une famille… et inversement

L'adoption peut représenter un choix délibéré, sans aucun rapport avec un problème de stérilité mais en relation avec un sentiment altruiste. Elle peut également être envisagée après plusieurs échecs d'aide médicalisée à la procréation.

L'adoption, du point de vue des adultes, peut être considérée comme un mode de procréation assistée. Du point de vue de l'enfant, elle affirme le droit de l'enfant à une famille (droit reconnu à la Conférence de La Haye). Cependant, la «merveilleuse aventure de l'adoption» est également semée d'embûches tant administratives que réglementaires, qui pourront sembler très éloigné du désir de l'enfant à venir.

Pour ces deux choix, le désir d'enfant, s'il constitue une condition nécessaire, n'est pas pour autant une condition suffisante.

Source : http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag0915/dossier/sa_2312_pma.htm

Au debout de notre désir d'enfant, ma pensée était complément différente a celle de maintenant: on arrête la pilule, une règle et op! C'est partis pour 9 mois de grossesse avec un beau bb au final.. Il/ elle aurait environ 5 ans maintenant... Et ça ne sait pas du tout passer comme ça.. Cycle, négatif, cycle, négatif.. Fiv, négatif,... Et maintenant agrément, bloqués jusqu'à nouvel ordre.. Une claque énorme! Rien a voir avec ce que je pensais!

Tout cela nous a fait mûrir énormément! Mon désir de maternité a évolué jusqu'au point de détacher totalement la grossesse physique du fait d'être parents. Nous sommes dans ces fameuses "embûches" du parcours adoptifs. Tous les parents adoptifs en auront, plus ou moins, les démoralisant et les confortant dans leur choix de vie! 

Peut être que ça va être long, sûrement même, mais nous y arriverons et a terme, serons des parents comblés! Reste a savoir le temps de ce terme et d'essayer de le vivre au mieux! Pour l'instant il y a des hauts et des bas.. J'ai hâte de pouvoir reprendre les entretiens et obtenir le nécessaire sésame! Mais aujourd'hui ça va, vendredi, un soleil splendide sur Barcelone, un week end remplis de déjeuners et moments entre amis et en amoureux!



2 commentaires:

  1. Je trouve que tu as un beau regard sur tout ça. C'est fabuleux de pouvoir en parler ou de l'écrire. Je souhaite sincèrement que tout débloque et que votre projet prenne forme, le plus vite possible :-D Bisous

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